mercredi, 28 septembre 2016 23:10

Portfolio : Argo Astronautics

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Portfolio : Argo Astronautics

 

Il est temps d’y aller


Cute Lil ArgoBien que n’étant pas la compagnie la plus connue auprès de la population, leur production étant traditionnellement destinée à un usage industriel, il est indéniable que le dur labeur et les efforts d’Argo Astronautics ont eu un impact sur vos vies. Depuis la livraison de grains pour votre café du matin jusqu’aux réseaux de ferry qui vous emmènent au bureau. Argo est devenu une véritable institution durant ses sept siècles d’existence, grâce à sa gamme variée de matériels roulant, navettes et véhicules utilitaires. Pourtant, si la compagnie est aujourd’hui très répandue, elle a commencé avec un seul train.

En 2243, après avoir, pendant près d’un siècle, déplacé des gens et des marchandises sur toute l’étendue de l’amérique du nord et du sud, la complexe et vieillissante ligne de chemin de fer Trans-America maglev avait désespérément besoin d’une révision. Reliant Barrow aux USA à Punta Arena, au Chili, c’était le troisième plus long tronçon monorail sur Terre et il acheminait des tonnes de fret chaque jour. Cependant, avec les transferts suborbitaux qui remportaient la plus grosse part du marché du transport de marchandises, et le fait que le train passait par de nombreux territoires gouvernementaux différents, peu de compagnies avaient la volonté de prendre en charge la tâche herculéenne de remettre à jour la complexe ligne de chemins de fer.

Bien que de nombreux organismes gouvernementaux aient essayé d’attirer les investisseurs dans le projet de révision de l’infrastructure, ils n’ont jamais pu atteindre le montant nécessaire au financement. Tous les yeux étaient tournés vers la nouvelle colonie sur Mars. Pendant ce temps, le nouveau et plus rapide moteur quantique de RSI engrangeait de plus en plus d'intérêt et d’argent vers notre établissement dans le système solaire, en focalisant les esprits de plus en plus loin de la Terre. Comme les délais et les pannes devenaient de plus en plus fréquentes sur les lignes de chemin de fer, il semblait que le sort de ce dernier soit scellé. Cependant, une jeune ingénieur des chemins de fer pensait avoir la solution.

Un pas dans la bonne direction


Alana Redmond a grandi sur la ligne Trans-Am, passant le plus gros de sa jeunesse à accompagner sa mère qui travaillait comme chef de quart à bord du train. Allant de ville en ville, Alana était fascinée par la façon dont le chemin de fer reliait les différents points du monde entre eux. Comment se faisait-il, alors que les données et les informations pouvaient être transmises quasiment instantanément autour du globe, qu’il faille toujours que des gens comme sa mère travaillent sans relâche pour déplacer physiquement des marchandises d’un continent à un autre. C’était un sujet dont elle était heureuse de discuter avec toute personne qui lui demandait à quoi ça ressemblait de parcourir ainsi les chemins de fers. Donc ce ne fut une surprise pour personne dans sa famille quand Alana, juste après avoir fini ses études, commença à travailler à la Trans-Am comme assistante ingénieur.

Il n’était pas inhabituel pour l’équipage d’avoir à arrêter le train pour effectuer des réparations d’urgence sur le monorail vieillissant, notamment quand les détecteurs repéraient des vibrations anormales venant des bobines hors de leur alignement. Difficile et requérant une exacte précision, le processus de réparation retardait totalement les horaires prévus, car la préparation, la correction, et le réalignement prenait un temps considérable. Et plus la ligne se faisait vieille, plus elle nécessitait de réparations, ce qui occasionnait toujours plus de délais. Dès lors, une seule réparation pouvait mener à des grosses pertes financières sur le trajet, mais continuer sans réparer la ligne faisait courir le risque d’avoir une panne complète de la ligne et d’occasionner de plus gros délais encore.

Un jour, alors qu’elle attendait qu’une bobine Leviathan soit réglée, Aliana remarqua un morceau de ferraille qui avait été tordu par les forces magnétiques d’un train sans doute passé dessus par inadvertance. La courbe de la pliure du métal était presque aussi bien réalisée qu’avec les équipements de réparation qu’ils utilisaient habituellement pour la réparation du composite. Elle commença à cogiter et se mit à penser que, théoriquement, elle pourrait utiliser les forces générées par le train pour terminer la réparation au lieu d’utiliser la procédure habituelle. Ce qui ferait gagner du temps et économiserait de la main d’oeuvre. Inspirée, elle commença à dessiner ses plans immédiatement, même si elle savait qu’elle ne pourrait pas tester son idée sur un trajet actif. Au lieu de cela, elle se rendit auprès d’un ami qui travaillait au parc de stockage et, pendant un certain temps, elle se mit à régler un vieux moteur retiré du service. Avec les spécificités de conception et une piste d’essai, Aliana consacra tous ses jours de vacances ainsi que son temps libre pour passer 2 semaines à faire des essais.

Après cette période, elle savait qu’elle tenait quelque chose, mais elle avait un choix à faire. Simultanément nerveuse et excitée, Alana quitta son travail et utilisa tous les crédits que sa mère et elle avaient économisé, dans le but de commencer à travailler à temps plein sur sa nouvelle procédure de réparation. Six mois plus tard, en Septembre 2243, un brevet fut enregistré par AR-Go Technologies pour un système de réparation de mono-rail automatisé, pouvant être monté sur un wagon. Le nom de la compagnie était composé des initiales d’Alana, une idée de sa mère. Non seulement le système qu’elle avait développé pouvait remplacer la méthode traditionnelle de réparation, mais en équipant tous les wagons avec cette technologie, la ligne pouvait être remise quasiment à neuf tout en permettant aux trains de continuer de rouler Ce système permettait de prolonger l’utilisation de la ligne indéfiniment tout en offrant la possibilité aux nouvelles générations de trains à super-conducteurs d’utiliser le vieux réseau de monorail. La demande pour le système de réparation fut énorme, avec des commandes provenant de toutes les principales lignes de chemin de fer. AR-Go Technologies remporta un énorme succès et, à lui seul, revitalisa l’industrie du rail en une nuit à peine.

 

Prochain arrêt


Au cours des décennies suivantes, Alana et AR-Go Technologies ont continué d’introduire de nouvelles innovations - une méthode de verrouillage des marchandises plus rapide, de nouveaux systèmes de gestion des passagers, et un rechargeur vibratoire, pour n’en citer que quelques uns. Finalement, avec l'acquisition de Todairo manufacture et un changement de nom pour Argo Transportation, ils sont passés eux-mêmes à la production complète de matériel roulant. Les normes rigoureuses et la durabilité des wagons maglev qu’ils produisaient leur permit de devenir les leaders de l’industrie. Ce rapide succès et cette expansion fulgurante allait finalement mener aux plus audacieux (et au derniers) des projets d’Alana dans la compagnie qu’elle avait fondée. Un projet qui allait mener AR-Go dans une toute nouvelle direction - celle des autres mondes.

Port Renatus, sur Mars, avait suffisamment grandi pour que la cité lance un appel d’offres pour un système de transport public. Bien qu’Argo n’avait jamais construit de système de transport complet auparavant, la présentation passionnée d’Alana au conseil administratif de la ville leur fit remporter le contrat. Malheureusement, elle n’allait pas vivre assez longtemps pour voir sa vision, qu’elle avait appelée “un noeud de transport à relais radial”, arriver à terme. Cependant, le système de transport rapide de Port Renatus est encore salué aujourd’hui par les experts en urbanisme, comme étant l’un des plus élégants concepts de transport public.

Bien qu’Alana Redmond ne soit désormais plus là pour superviser les opérations, le succès d’Argo sur Mars garantit à la société de pouvoir continuer sans elle. D’autres contrats majeurs sur plusieurs autres planètes ont suivi, incluant le système de métrorail de Prime sur Terra ou la ligne de transport municipale d’Angeli. Cependant, après la direction d’Alana, les nouveaux dirigeants de la compagnie allaient bientôt faire un nouveau grand pas en avant, c’est ainsi que, pour la première fois, ils allaient laisser derrière eux les chemins de fer.

 

Aller plus loin


Cherchant à améliorer encore leurs services et leurs réseaux, Argo dédia une équipe de concepteurs à la recherche de points problématiques pouvant être candidats à des améliorations. En analysant les délais de leurs trains de marchandises, ils découvrirent que le plus gros impact sur les horaires était souvent dû, non pas à leur système de rail, mais aux ralentissements durant le processus de transfert dans les différents ports. Le chargement et déchargement des trains pouvait prendre un certain temps, et souvent il était la cause d'une grande variété de problèmes de circulation. Afin de rationaliser le processus, Argo chercha un moyen de contrôler les transferts eux-même.

La solution fut trouvée grâce à l’achat de Telluman Shipworks, une entreprise en difficulté fabriquant des navettes de loisir. En rénovant les installations de Telluman sur Cassel, l’équipe d’ingénieurs d’Argo créa un vaisseau utilitaire orbital (OUC) qui pouvait déplacer des conteneurs de marchandises directement depuis les transporteurs jusqu'à leurs trains respectifs. En incorporant leur système de verrouillage rapide de la marchandise au châssis de l’appareil, ils améliorèrent significativement le processus de chargement. Il ne fallut pas longtemps pour que l’OUC trouve une large audience auprès d’autres systèmes de transport que ceux d’Argo.

Alors que de plus en plus de pilotes faisaient l’expérience de la fiabilité et de l’aisance de pilotage du OUC, ils ne fallut pas longtemps avant qu'ils achètent le vaisseau en occasion, pour leur propre usage. Argo, voyant que la demande était là, intensifia la production. Et en 2619 sorti le véhicule utilitaire multi-tâche d’Argo, leur premier modèle accessible au public. Au moment du lancement initial de l’engin, seul un module de marchandise était disponible, mais sous peu, les modules de transports de personnes, de récupération, de réparation et d’autres variantes furent disponibles à la vente. S'il y avait un travail à faire, il y avait un Argo pour le faire.

Le succès du MPUV conduit Argo à étendre leur département vaisseaux jusqu'à rattraper leur division transport au sol. Une restructuration interne des priorités mena à un changement de nom supplémentaire, et en 2665, le nom d’Argo Astronautics qui orne désormais les principaux moyens de transport, émergea.

Aujourd’hui, Argo produit une vaste gamme de vaisseaux utilitaires et de véhicules de transport. Des navettes, en passant par les véhicules basse atmosphère, jusqu’aux nacelles de rentrée atmosphérique. Le tout travaillant ensemble pour amener la population et les marchandises de l’Empire là où ils doivent aller. Et bien que l’ampleur d’Argo Astronautics a certainement évolué depuis l’époque d’Alana, leur dévouement à s’assurer que les choses soient faites du mieux possible est toujours resté pareil à lui-même, fermement intact.

 


Source de cet article | Traduit par Silkinael, Hawk, relu par Pimmie
©2016 www.starcitizen-traduction.fr — (CC BY-SA 3.0)
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