Questions & Réponses
L’un dans l’autre, à votre sens depuis quel vaisseau le Razor pourra-t-il être lancé ?
Il est toujours délicat de fournir des réponses définitives à ce genre de questions avant que les vaisseaux, grands comme petits soient totalement implémentés. Cependant on peut dire que tout vaisseau pouvant accueillir un M50 pourra confortablement emporter un Razor.
Comment imaginez-vous l’usage du Razor en-dehors des circuits de course ?
Le Razor dispose d’un arsenal offensif limité, donc même s’il peut être utilisé en soutien lors d’un combat, il n’est pas conçu pour et se retrouvera rapidement en position de faiblesse lors d’engagements prolongés contre des vaisseaux de combat. Sa vitesse et son endurance (pour un vaisseau de course) en feront cependant un bon vaisseau d’interception, à l’image du M50.
Pourquoi choisir le Razor plutôt que le M50 ou le 350R ? Et pourquoi choisir ces derniers plutôt que le Razor ?
Conçu comme un vaisseau de course d’endurance plutôt qu’un vaisseau de style Formule 1 ou dragster, le Razor sera capable de courir plus longtemps avant que le pilote ne doive surveiller son niveau de carburant. Et s’il n’est pas aussi bon qu’un M50/350R en termes de performances pures, que ce soit en vitesse ou en manœuvrabilité, il sera tout de même capable de donner le change.
Le Razor peut-il être équipé d’un moteur de saut ?
Il est prévu que le Razor puisse accueillir un moteur de saut comme les autres vaisseaux disposant d’un moteur quantique.
Qu’en est-il du système de collecte de carburant du Razor, si on le compare à celui du Mustang Omega ? Comment imaginez-vous que la différence se fera sentir dans l’univers persistant ?
Son système de collecte de carburant est bien plus efficace que celui de l’Omega car il peut régénérer davantage de carburant par seconde que les autres vaisseaux de course. Au contraire des autres vaisseaux, le Razor dispose de capteurs répartis sur sa surface. Il ne doit donc pas forcément se déplacer dans le sens des capteurs pour régénérer efficacement le carburant.
Des variantes du Razor sont-elles prévues ?
Il n’y a pas de variantes prévues pour l’instant, même si, lors de la phase de conception, nous avons testé divers schémas de peintures qui pourraient être mis à disposition dans le futur.
Le Razor dispose d’un petit bloc d’alimentation, comparé au M50, avec pourtant la même taille de moteurs. Est-ce que cela implique que le Razor disposera de moteurs plus efficaces que ceux du M50 ? Y aura-t-il d’autres différences entre les deux, en termes de poussée par rapport à la masse ainsi qu’en termes d’accélération ?
Les propulseurs inspirés de la technologie Xi’An qui équipent le Razor lui confèrent une propulsion plus efficace vu la taille de ses moteurs que les propulseurs «traditionnels» du M50. Ajoutez à cela une coque poids plume et vous obtenez un niveau de performances similaire.
Quelle serait la résistance du Razor ? On peut imaginer qu’avec la volonté de l’alléger, il pourrait finir par être plus fragile que les autres vaisseaux de sa catégorie.
Le Razor est certainement structurellement le plus faible de tous les vaisseaux dédiés à la course, si l’on excepte l’Archimède. Il sera donc aisément endommagé, ce qui entraînera une sérieuse baisse de performances, particulièrement au niveau de la régénération du carburant. Il s’agit du prix à payer pour ses différents avantages.
Est-ce que les essais en soufflerie impliquent que les ailerons seront effectivement fonctionnels ? Peut-on s’attendre à ce que la portance, la masse, la poussée et la traînée soient proprement simulés lors de vols atmosphériques en fonction des caractéristiques de chaque vaisseau ? Le cas échéant y aura-t-il un nouveau modèle de vol ou un changement de le SPI pour prendre en charge la transition espace - atmosphère et les variations de gravité ?
Le Système de Pilotage Intelligent adapte automatiquement la prise en main du vaisseau lors des transitions spatiales ou atmosphériques. Il n’y a pas besoin de procéder manuellement au changement de mode puisque le vaisseau le fait pour vous.
Actuellement nous simulons la traînée et la gravité en atmosphère, le tout étant calculé individuellement pour chaque vaisseau. Dès lors, des vaisseaux comme le Razor gèreront mieux les vols atmosphériques que d’autres, et ce grâce à leur forme. Mais dans le cas précis du Razor, ce dernier sera sans doute plus sensible au vent et aux turbulences à cause de sa faible masse.