Le Cutlass

La clé de voûte de la conception de Drake est le Drake Interplanetary AS-1 Cutlass. Incroyablement peu coûteux, les Drake Cutlass sont utilisés à travers la galaxie pour mille et uns rôles différents. De la recherche et du sauvetage aux conversions de prospecteurs miniers en transports de nourritures courtes distances, la modularité du Cutlass indique qu’il peut être n’importe quoi pour n’importe qui. Mais il n’y a guère de doute qu’il est plus connu qu’en tant que véhicule de choix pour ceux qui contournent la loi… et ceux qui s’y opposent catégoriquement. Si la piraterie a le visage d’une société, c’est celle de Drake Interplanetary.

Les débuts du Cutlass ne sont pas aussi sinistres que son statut actuel : il fut initialement développé pour selon les spécifications de l’UEE en tant que candidat pour les critères « volksfighter » (note : « volksfighter » signifie littéralement « combattant du peuple »). Les spécifications pour un chasseur spatial configurable à coût limité furent de pouvoir être construit rapidement pour équiper des escadrons de défense civile éloignés dans le besoin. Le Cutlass a perdu au change face au désormais oublié Wildcat, mais l’équipe de développement a opté pour se réapproprier le concept pour un usage civil.
Tout bien considéré, le Cutlass était un concept spectaculaire. Cela manquait de sièges en cuir et autres enluminures argentées d’un vaisseaux de luxe ORIGIN ainsi que de la grande robustesse d’un concept Robert Space Industries… mais il pouvait être construit rapidement en utilisant des matériaux communs à presque tous les mondes habitables pour à peine le quart du coût de n’importe quel autre vaisseau spatial comparable. Et pour cette raison, cela fût profondément sérieux : de célèbres hologrammes de test montrent le prototype du Cutlass traverser sans crainte un champ de débris stellaires.

Intégration

Drake Interplanetary fût incorporée peu après. Le concepteur en chef Jan Dredge devint PDG, avec un Comité de sept membres constitué principalement d’ingénieurs en aérospatial qui avient travaillé sur le projet. Drake n’était pas le surnom d’une personne impliquée dans le projet ; ce fut sélectionné comme un nom admissible qui « sonnait bien », choisi spécialement dans l’espoir qu’il pourrait rendre leurs vaisseaux spatiaux plus attirant. Ce fut la première d’une longue séries de décisions pour l’argent avant tout qui irait rapidement définir la compagnie.

La seconde décision indiquait aussi : plutôt que de créer la corporation sur l’un des « mondes d’origine » traditionnels de l’UEE comme la Terre ou Terra, Drake s’est elle-même basée dans le système économiquement disputé de Magnus. Basant à la fois un gouvernement d’entreprises et des industries clées sur Borea (Magnus II), l’image hors-la-loi de Drake fut bien établie avant que le premier modèle de production de Cutlass ne quitte le sol de l’usine. L’idée originale s’adressait aux groupes de milices privées. La loi de l’UEE autorise (et certains diraient encourage) quiconque, n’importe où à posséder un vaisseau spatial armé, et donc le plan c’était que des escadrons privés dans des zones plus éloignées de la galaxie accueillerait une solution pour un vaisseau spatial à coût limité/réduit. Les régions spécifiquement classées pour les assurances à hauts risques, conclut le comité de Drake, accueilleraient en particulier plus facilement de reconduire les vaisseaux égarés.

Ils avaient raison, du moins il semblerait. Les ventes furent phénoménales : en l’espace de neuf mois, Drake ouvrit usines sur des mondes marginalisés et eut des concessions agrées dans neufs systèmes. En une année supplémentaire, le compagnie avait de nouveau quadruplé. En l’espace de cinq années ils étaient le cinquième plus grand fabricant de vaisseaux spatiaux et ils ne pouvaient pas licencier les fabricants des systèmes périphériques assez vite. La compagnie était saluée pour son succès commercial majeur, créditée dans des magazines économiques comme le petit engin qui pourrait – enfin un compétiteur qui pourrait changer la façon dont des compagnies comme Roberts Space Industries et Musashi Industrial dirigeait leurs affaires. D’après les chiffres seuls, il semblait que tout le monde finirait pas voler en Cutlass dans dix ans.

Complices

D’une certaine manière, personne n’a pris le temps de vérifier si c’était le cas. La galaxie est en paix, ou aussi proche de la paix qu’elle ne l’a jamais été. À l’époque, les raids des Vanduul étaient désorganisés, les escarmouches sur les colonies frontalières restaient lointaines, et l’armée de l’UEE était en retrait pendant plusieurs années. Qui achetait des milliers et des milliers de Cutlass et qu’en faisait-on ? Tant que les crédits continuaient d’affluer, personne à Drake ne s’y intéressait.
La réponse, bien sûr, était les organisations pirates. Tant que des civils avaient accès aux étoiles, la piraterie a prospéré… et aujourd’hui, grâce au Cutlass qui se veut plus abordable, elle a de nouvelles options. Contrebandiers et pirates, longtemps exclus du système d’assurance standard disponible aux citoyens utilisaient des cartes obsolètes : comme le logiciel une armada de designs variés incluant des pièces détachées de Constellation MK. I, d’excédent Strike Hawks militaires et même d’ailes volantes de MISC séculaires.. Maintenant, ils bénéficient d’un vaisseau spatial facilement remplaçable qui convient à leurs budgets, et ce grâce à une soute plus spacieuse que les autres et surtout grandement modulable, qui s’adapte à leurs besoins. Une analyse a révélé que les Cutlass transportent désormais des stupéfiants, sont impliqués dans des raids de convois de marchandises et osent même affronter des patrouilles de police plus régulièrement. En même temps, l’aspect volumineux du Cutlass a redéfinit le rôle des pirates, donnant une nouvelle vie à un métier très ancien. C’est là où les actions de l’entreprise, qui proclamait des « efforts incroyables pour mettre fin à la piraterie » et leur «dévouement à créer un vaisseau spatial disponible à tous » diffèrent de la réalité.

C’est devenu clair, bien que largement inavoué, que la compagnie a réalisé qu’elle avait fait un pacte avec le diable… et l’argent était trop attractif pour revenir en arrière. Au lieu de restreindre les ventes de Cutlass pour les intérêts militaires, ils finirent pas concevoir des vaisseaux spatiaux ayant un penchant pour la piraterie. Le transporteur Caterpillar, par exemple, embarque plus de rayons tracteurs et d’armes lourdes que n’importe quel modèle de la même catégorie. La publicité est devenue plus évidente ainsi, avec un modèle d’exposition de Cutlass disposant de motifs noir et de logos avec des têtes de morts (une pointe d’humour, avec quelques sous-entendus a souligné le chargé des relations publiques de l’entreprise).

Le Futur

Que réserve l’avenir pour Drake ? Le PDG Dredge prévoit de dévoiler un vaisseau l’an prochain à l’exposition de l’Air et de l’Espace de Terre le mois prochain et la rumeur annonce les modèles de cette année seront entièrement modernisés… une tâche ardue pour les modèles adaptatifs des Cutlass carrés, Caterpillar et Buccaneer!

Les modèles de vaisseaux pourraient-ils finir par se tourner vers le style et le comportement plutôt que l’accessibilité exprimant un éloignement d’une approbation tacite de leur utilisation par des exploitants illégaux ? Un représentant de l’entreprise tient à souligner que l’entreprise a dépensé des millions en exerçant des pression sur le gouvernement de l’UEE pour des lois anti-piratage plus sévères … mais le cynisme n’empêche pas de se rendre compte que des forces supplémentaires anti-piratage envoyées dans mondes extérieurs signifient simplement que les clans auront besoin d’acheter des vaisseaux de remplacement de plus en plus gros appartenant à Drake Interplanetary.