Nemo est système centré autour de son monde aquatique-tropical. L’attraction du système est la prétendue « Baleine Spatiale ». Enfaite un astéroïde en orbite autour d'une des planètes de Nemo, qui ressemble à une … baleine. Il en fallait pas moins pour que les habitants en fassent leur mascotte. Ainsi attirés, les touristes des systèmes voisins s’arrachent t-shirts et autres bibelots estampillés “I Saw the Space Whale!”, traduisez « J’ai vu la Baleine Spatiale ! ».

Nemo I

Type : Protoplanète

Habitable : Non

Nemo est une simple petite protoplanète.

Nemo II

Type : Planète naine

Habitable : Non

Nemo II a subit de multiples pluies de météores. Des activités de minages ce sont développés sur ce paysage chaotique.

Nemo III - Ergo

Type : Planète océan

Habitable : Oui

Ergo est une planète aquatique qui exploite d’énormes quantités de pétrole sous-marin. Les Ergonians ont développés leur propre culture unique en vivant sur des villes flottantes. Contrairement à la plupart des mondes aquatiques, ici aucune vie indigène ne s’est formée sur la planète, par conséquent les visiteurs espérant observés des poissons atypiques seront déçu.

Commerce :

Ergo

Achat : Pétrole brut, Eau, Alimentation

Vente : Electronique

SYSTÈME NEMO

“Ergo, je me suis fait pigeonner.”

Les T-shirts portant cette phrase sont devenus omniprésents à travers l’Empire. Chacun sait qu’ils se réfèrent à la baleine de l’espace, un piège à touristes qui se situe dans le système Nemo. Pour le moment, seuls ceux qui ont déjà visité l’attraction connaissent la vérité : pour la décrire comme une baleine spatiale il faut un sacré paquet d’imagination.

La vérité, c’est qu’il y a un astéroïde en orbite d’Ergo (Nemo III), qui est oblong avec une extrémité épaisse et une autre plus petite. Il y a même des locaux qui vont jusqu’à débattre pendant des heures sur sa ressemblance avec une baleine de la Terre. Pourtant, son seul véritable attrait semble être les boutiques et les attractions mises en place tout spécialement pour séduire le touriste capricieux qui aurait été attirés ici. Les employés du guide galactique qui ont voyagé vers le célèbre point d’intérêt sont tous revenus en disant la même chose, “Ergo, je me suis fait pigeonner”.

Bien que la baleine spatiale ne soit pas tout à fait conforme à sa description, elle est en quelque sorte appropriée pour le système Nemo. Que ce soit pour Ergo, une planète océanique avec de vastes ressources de pétrole mais sans aucune forme de vie native (restante), ou pour un système dont le nom est une référence assumée à la vie aquatique (alors qu’en fait il s’agit d’un acronyme pour Norman, Ellis, Mau et Ochoa ; les noms de famille des associés de la compagnie NemoCo, qui a, par ailleurs, revendiqué la découverte du système). Le système Nemo est un endroit où les choses ne sont pas toujours ce qu'elles semblent.

Même la date de découverte du système a été sujette à controverse. Les enregistrements officiels créditent Dae-ho Ochoa, qui était alors associé chez NemoCo, pour la découverte du système en 2364, mais certains pensent qu’il visita le système pour la première fois en 2362, une divergence que l’on met sur le dos des intrigues des corporations lors du début non réglementé de l’ère de la terraformation.

La controverse était axée sur Ochoa qui, en 2362, était un fournisseur en sécurité pour la Tadmor Terraforming Concern dans le système Fora. Un jour, ses collègues ont perdu tout contact avec Ochoa alors qu’il effectuait une patrouille de routine. Alors qu’une équipe de recherche avait été mobilisée, Ochoa a refait surface et a ensuite démissionné sans explication et sans enregistrer son dernier plan de vol. Ce dernier détail est passé inaperçu pour la direction de Tradmor qui était débordée par les problèmes que l’entreprise rencontrait dans la terraformation de Fora III. Ce qu’a fait Ochoa exactement ce jour-là finit par mener à un procès remettant en question la date de découverte de Nemo.

En 2364, la compagnie naissante NemoCo a acheté toutes les plateformes de terraformation basées sur Fora à la compagnie Tadmor et ce, à un très bon prix. Tadmor était désespérément à la recherche de crédits pour résoudre ses problèmes légaux, et conclut ce marché avec NemoCo en pensant qu’elle aurait à supporter le coût de désassemblage des énormes plateformes pour leur permettre de passer par le point de saut de taille moyenne du système. Pourtant, peu de temps après l’achat, NemoCo annonça la découverte d’un point de saut de grande taille allant de Fora à un tout nouveau système, qu’ils nommèrent très rapidement Nemo. Un incroyable coup de chance, ont déclaré les dirigeants de NemoCo. Pour Tadmor, c’était une coïncidence bien trop grande pour être ignorée ; en particulier une fois qu’ils eurent vent de la personne qui avait découvert le système.

La découverte de Nemo par Dae-Ho Ochoa poussa Tadmor à fouiller le fichiers des employés et à enquêter plus profondément sur l'étrange et soudain départ de Ochoa. Finalement, Tadmor remplit une déposition à charge contre NemoCo, inculpant Ochoa d’avoir découvert le point de saut vers Nemo le jour où il a démissionné de la compagnie, et déclarant que l’entreprise avait droit à une part dans les opérations de NemoCo. En dépit de certaines circonstances évidentes, ce dont Tradmor avait vraiment besoin c’était de l’ordinateur de navigation d’Ochoa. Cependant, Ochoa avait vendu son vieil Aurora et n’avait aucune idée d’où il se trouvait. Les enquêteurs de Tradmor l’ont recherché dans tout l’univers connu, mais furent incapables de le retrouver. Manquant de preuves pour étayer leurs dires, la poursuite fut rejetée par la cour et la compagnie fut dissoute peu de temps après.

Par la suite, l’histoire du système Nemo fut étroitement liée à celle de NemoCo, au delà de son simple nom. Même les points forts du système qu’étaient le pétrole et les destinations touristiques acquirent leur succès grâce à NemoCo. Ils furent les premiers à commercialiser la baleine spatiale dans l’univers, et à convertir les plateformes pétrolières obsolètes en destinations touristiques - au point de prendre le risque de couler la compagnie, mais ils avaient planté là les graines pour de futurs entrepreneurs. En dépit de son incroyable chance dans Nemo, la compagnie a souffert d’une mauvaise gestion, a échoué dans ses tentatives de s’établir où que ce soit d'autre dans l’Empire, et a fini par disparaître.

Alors que NemoCo n’existe plus, son système homonyme prospère toujours. Tout comme la baleine spatiale, et même si le système n’est pas exactement ce qu’il semble être, les gens continuent d’être intrigués par celui-ci.

AVERTISSEMENT AUX VOYAGEURS

N‘oubliez pas d’emporter votre crème solaire ! Même si le temps est froid et couvert durant la journée, votre peau peut souffrir à cause de l’eau, omniprésente sur la planète, qui reflète les rayons du soleil.

NEMO I

La plus proche voisine de l’étoile de type F du système est Nemo I. Aujourd’hui connue comme étant une protoplanète manquant de ressources. Pourtant, à l’époque, les prospecteurs pensaient qu’elle avait du potentiel. En cause, la Microsonde, se ventant d'être la nouvelle génération, à la pointe de la technologie en matière de détection de ressources. Les scans de Nemo I que la Microsonde effectua se révélèrent affreusement inexacts lorsqu’on les vérifia une seconde fois. Heureusement, le manque de fiabilité de la technologie embarquée par la Microsonde fut découvert avant que les prospecteurs ne perdent leur temps à creuser la surface stérile de Nemo I.

NEMO II

Des millénaires de chutes de météores ont sculpté la surface accidentée de Nemo II. En plus de créer une étendue accidentée, les météores ont aussi amené de précieux minerais et minéraux sur la planète. Aujourd’hui, les opérations de minage se sont implantées sur Nemo II à la recherche de ces ressources précieuses.

NEMO III (Ergo)

Nemo III est un monde océanique terraformé qui a gardé l’intérêt de l’Empire. NemoCo s’est établi rapidement sur Ergo quand les scans ont révelé de significatives réserves de pétrole sous l’océan. Une fois la terraformation terminée, d’énormes plateformes pétrolières furent construites, en grande partie à partir des plateformes de terraformation recyclées, dans le but d'extraire les ressources de sous les eaux.

Quand les poches de pétrole furent taries, les plateformes pétrolières ont été converties en plateformes d’habitations permanentes avec des boutiques, des restaurants et des services civils pour accueillir le grand nombre d’ouvriers qui souhaitait rester sur la planète après la fin de leur contrat. À la fin du 27ème siècle, une étude conduite par l’université de Mentor démontra qu’en moyenne, les résidents d’Ergo vivaient plus longtemps que les résidents d’autres mondes, et ils utilisèrent des mots comme “tranquille” et “paisible” pour décrire la planète. Cette perception généralisée du style de vie de Nemo comme étant idyllique et relaxante se répandit dans tout l’Empire et mena à un boom de l’industrie touristique. Au fil des siècles, les développeurs ambitieux ont même construit de luxueuses plateformes équipées spécialement pour les touristes.

Bien sûr, le plus grand mystère reste de savoir comment d’aussi grandes quantités de pétrole se sont retrouvées sous l’océan d’Ergo. Aucune vie native n’existait sur Ergo quand l’humanité est arrivée, et les chercheurs sont toujours en train d’essayer de découvrir des preuves fossiles de ce qui aurait, à l’époque, pu vivre ici. Bien que ce qui se soit passé exactement soit inconnu, l’explication la plus communément acceptée est qu’il y a de cela un millénaire, un évènement causant une extinction à grande échelle serait survenu et aurait éradiqué toute vie sur la planète. Ces espèces organiques inconnues et depuis longtemps éteintes sont celles que nous devons remercier pour les réserves de pétrole d’Ergo.

À ce jour, l’hypothèse erronée que l’océan d’Ergo renferme de la vie existe toujours, sans doute amplifiée par son association avec la baleine de l’espace. En fait, les brochures et les publicités touristiques d’Ergo font beaucoup d’efforts pour faire disparaître cette idée ; précisant même aux touristes de ne PAS apporter leur équipement de pêche durant leurs vacances ou leur assurant qu'il est sûr de se baigner dans une eau dépourvue de quoi que ce soit qui pourrait vous manger.

Ouï dires...

“Je n’arrive pas à dire exactement ce que c’est, mais il y a quelque chose dans le fait que la mer s’étire jusqu’à l’horizon dans toutes les directions qui est relaxant à mes yeux. Après avoir fini mon contrat sur la plateforme, j’ai dit immédiatement à mon patron que je voulais rester. Ca n’aurait fait aucune différence si elle m’avait fait travailler comme porteur de matériel, j’aurais accepté n’importe quel poste. Bien sûr, je ne lui ai pas dit cette dernière partie :)”. – Sujet mâle non identifié, la psychologie de la séduction d’Ergo, Clark & Meyer, 2697

“Le jour en question, M. Ochoa était assigné à patrouiller dans la section que le point de saut Fora-Nemo occupe aujourd’hui. À la suite de sa disparition mystérieuse et toujours non expliquée, le premier contact d’Ochoa que les membres de l’équipe de sauvetage qui le recherchaient désespérément ont répertorié était à moins de 75,000 kilomètres du point de saut.” – Lynn Ahmed, Conseillé juridique en chef de la Tadmor Terraforming Concern, 2364