mercredi, 27 juillet 2016 07:46

Guide Galactique : Système Oberon

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Guide Galactique : Système Oberon

 

 

LES IDIOTS S'Y PRÉCIPITENT

Depuis ses premiers jours, le système Oberon a toujours été un système attirant les personnes à la recherche de fortune et de richesse, juste assez longtemps pour les laisser repartir complètement démunis. Comme la modification du moteur quantique de Tarsus était devenue plus facilement disponible à la fin du 23e siècle, de nouvelles compagnies d’exploration furent formées, avides de récolter les bénéfices de la découverte d’un nouveau système. L’ « âge d’or de l’expansion » était officiellement en route avec des centaines de vaisseaux parcourant l’espace connu, espérant repousser les frontières de l’humanité encore plus loin. Alors que les médias aimèrent recréer une image romantique de la vie d'explorateur, pour chacun ayant réussi, comme le NavJumper Antoine Lebec, il en existait des douzaines d’autres qui avaient tout perdu, y compris leur vie, à la recherche de nouveaux point de saut. Le vaisseau qui découvrit le premier point de saut vers Oberon subit une véritable tragédie en dépit du succès à localiser un nouveau système.

 

L’équipage du Lindy explorait les limites du système Nul depuis 2348 et leurs réserves financières étaient presque à sec, quand en 2356 leurs détecteurs décelèrent une faible anomalie qui allait se révéler être un point de saut. Ils réussirent à traverser l’interespace sans encombre et de l’autre coté, trouvèrent un nouveau système ancré par une étoile à neutron. Petite et dense, elle s’avéra avoir deux fois la masse de la plupart des étoiles de type-G, en dépit de son rayon solaire ne faisant qu’une fraction de sa taille. Étant autrefois un système binaire, l’étoile principale devint une supernova il y a environs 1,4 milliards d’années, provoquant son effondrement gravitationnel et arrachant les couches extérieures de son compagnon. Ce qu’il restait en orbite à la suite de cet événement chaotique était le noyau de la naine blanche, son compagnon d’origine, connu aujourd’hui sous le nom d’Oberon I, et six autres planètes qui s’étaient formées de par les débris des autres planètes présentes dans le système à l’origine. L’équipage du Lindy, enthousiasmé par l’idée de l’argent qu’ils allaient enfin toucher, terminèrent leurs scans initiaux et programmèrent leur voyage de retour vers le système Nul.

Malheureusement, traverser un nouveau tunnel de saut était déjà, et est toujours, un travail dangereux, mais le voyage de retour pouvait lui aussi s’avérer mortel à cause de la capacité limitée des systèmes informatiques de navigation de l’époque. Bien que le Lindy finit par émerger dans le système Nul, la coque du vaisseau fut horriblement endommagée pendant le voyage et hélas, tout l’équipage était mort. Un vaisseau de récupération trouva l’épave plusieurs jours plus tard et comme aucun gouvernement ne contrôlait l’espace de Nul, le vaisseau excerça le droit de récupération pour revendiquer à leur compte les précieuses données de navigations trouvées dans l’épave anéantie du vaisseau.

Lors de la décennie précédant la formation de l’UNE, les lois concernant la découverte de nouveaux systèmes étaient encore à leurs balbutiements. Quand les données furent rapidement vendues aux enchères, le propriétaire de l’opération de récupération, Stacia Rholtz, gagna une somme d’argent sans précédent pour les coordonnées du point de saut, grâce à une surenchère alimentée par la récente frénésie accompagnant les efforts de terraformation de Croshaw. Il semblait que les humains vivant à l’extérieur du système Sol seraient le futur de l’espèce humaine et les compagnies étaient prêtes à payer de grosses sommes pour obtenir les terrains. L’enchère pour les coordonnées fut remportée par Titania Terraforming et des projets commencèrent immédiatement afin de coloniser le système.

Comme la majorité de leur budget fut dépensée dans l’acquisition du système lui-même, Titania avait décidé de réduire les coûts de terraformation d’Oberon II d’une façon assez unique, tirant ainsi parti de leurs profits futurs afin de compenser les dépenses présentes. Les travailleurs qui avaient signé pour le projet se verraient offrir à prix réduit des terrains à la surface au lieu de recevoir un salaire. La promesse était qu’une fois la terraformation du monde terminée, ils pourraient s’établir à la surface avec leurs familles. Le nom du système, Oberon, était utilisé dans la campagne marketing afin de vendre les actions de main d’œuvre: « Façonnez le monde de vos rêves. » Les gens signèrent par milliers, vendant tous leurs biens et piochant dans leurs économies, avides d’avoir une chance de quitter le système Sol et de trouver un nouveau départ. Ce fut une stratégie commerciale intéressante qui aurait pu marcher si Oberon II n’était pas si loin d’être une candidate idéale pour la terraformation.

Avec si peu de lumière et de chaleur fournie par l’étoile à neutron, une des première étapes du processus était d’augmenter la température du noyau de la planète de manière significative. C’était une prouesse qui n'avait jamais été réalisée auparavant, et cela s’avéra au delà des capacité de Titania. Après des années de labeur, les manipulations faites au noyau refusèrent de prendre. Le projet fut déclaré comme un échec et la compagnie Titania fut dissoute en une nuit. Les travailleurs furent abandonnés sur une planète gelée, à moitié terraformée et sans aucun moyen de la quitter. Utilisant le matériel abandonné par Titania, les colons réussirent à lutter pour une maigre existence dans l’hiver sans fin de la planète, mais leurs rêves de jours meilleurs étaient voués à rester inaccomplis.

Bien que le système posséda une certaine richesse sous la forme de gaz et de matières premières, cela ne fut jamais suffisant pour que de nouveaux investissements économiques soient faits dans le système durant les siècles qui suivirent. À la fin de l’année 2600, l’UEE eut brièvement l’intention d’acquérir le système, mais laissa passer l’opportunité de faire d’Oberon une partie de l’Empire. Depuis lors, il est resté non-revendiqué, peuplé seulement de descendants des premiers colons, de personnes malavisées à la recherche de fortune, de divers hors-la-lois et parias considérant le système comme leur foyer. Ironiquement, après avoir souffert de tant d’infortune durant son histoire, ce fut la dernière tragédie du système qui se déroula plus tôt dans l’année qui permit aux habitants d’Oberon de reprendre espoir une fois encore.

Malgré la souffrance dûe aux nombreuses pertes infligées lorsqu’un clan Vanduul attaqua la colonie sur Uriel il y a peu, L’Amiral Bishop et l’UEES Retribution sont arrivés juste à temps pour contenir une seconde attaque et établir un nouvel ordre dans ce système généralement dépourvu de loi. Pour la première fois de son histoire, Oberon abritait un contingent de vaisseaux capitaux de la Marine. Bien que le Retribution soit parti, une grande force de combat resta dans le système pour le protéger d’éventuelles incursions Vanduul. La présence de la flotte commença, dès lors, à avoir un effet. Les activités criminelles chutèrent et l’aide humanitaire arriva progressivement. Bien que certains annoncèrent déjà qu’il pourrait s’agir d’une seconde chance pour le système, beaucoup d’autres prédirent que la Navy s’en irait bientôt. Si c’était le cas, Oberon n’aurait aucune chance de se relever.

 

TSB

AVERTISSEMENT AUX VOYAGEURS

Avant de visiter Uriel, vérifiez bien qu’il ne s’agisse pas de l’année d’activité des cafards marrons. Les vaisseaux stationnés sur la surface de la planète risquent de subir de sévères dégâts à cause de ces insatiables insectes.

 

 

OBERON I (GONN)

D’après la légende, la planète reçut son nom d’un des colons ayant délimité une concession minière - un transporteur originaire de Cathcart qui avait l’habitude de chasser les vaisseaux rivaux en leur criant “Chinewa bedda get Gonn!”. Tout ce qui reste de l’étoile binaire originaire du système, Oberon I, est une planète de carbone super-Terre. Pourtant riche en ressources inexploitées, très peu de mineurs sont capables de relever le défi posé par les conditions environnementales et économiques extrêmes. Les frais d’entretien minimum que requièrent les quelques raffineries automatisées qui parsèment la surface de la planète sont considérés comme trop coûteux pour la plupart. Même la communauté de mineurs, endurcie et rude, qui y vit peine à en tirer profit. La plupart des courageux qui tentent d’y poser un pied sont là pour les vastes richesses en diamants. D’après la rumeur, on en trouverait dans le noyau dense de la planète, malgré le fait que seul quelques veines de diamants éparses aient été trouvées.

 

 

OBERON II (URIEL)

Les colons qui furent coincés ici suite à l’échec de la terraformation de la planète furent forcés de vivre en sous-sol, à cause des terribles conditions en surface. La température étant légèrement plus chaude près du noyau, les familles passèrent des décennies à se tailler une maigre place dans des grottes sombres et denses. La bataille pour les ressources engendra des luttes internes significatives durant les premières années, résultant en une société construite sur de forts liens familiaux, délimités clairement par le terrier dans lequel on se trouve. L’une des familles des cavernes, connue sous le nom des Echo, conféra la survie de leur groupe à la force de leur foi. Le nom de la planète viendrait soi disant d’un des dictons qu’ils répétèrent souvent : « Dans les ténèbres des tunnels, Dieu est ma lumière. »

Aussi difficile que fut la vie sur Uriel, elle empira durant le 27e siècle quand l’un des terriers introduisit le cafard marron dans le monde comme source d’alimentation produisible. Au début cela fonctionna bien, grâce à leurs 70 années d’inactivités, leur six mois de cycle actif, ainsi que leur capacité à manger presque tout rendait leur entretient facile. Cependant les habitants réalisèrent que les insectes avaient trouvé un moyen de survivre à la surface et qu’ils se répandaient dans les autres terriers. Ce qui avait commencé comme un ajout bienvenu au régime des locaux se transforma rapidement en une sérieuse peste, la population des cafards grandissant de plusieurs millions. À présent, réglés comme une horloge, les cafard émergent tous les 70 ans et se répandent sur toute la planète, dévorant tout ce qu’ils peuvent. La plupart des terriers ont développé des méthodes afin de sceller les tunnels durant la saison des cafards marrons, mais l’espèce invasive a sérieusement pénalisé toute tentative de colonisation à la surface. Durant les récentes années, plusieurs communautés en surface ont apparu mais avec la menace des cafards marrons se profilant, ces communautés sont restées relativement petites. Certains considèrent cela comme une chance car les pertes de la récente attaque Vanduul auraient pu être bien plus graves si les cafard marrons n’avaient pas gardé la population en sous-sol.

 

 

OBERON III & IV

Ces petites protoplanètes rocheuses dérivent bien en dehors de la bande verte habitable que fournit la lumière limitée de l’étoile à neutron du système.

 

 

OBERON V

Les maigres ressources restantes sur cette mésoplanète sans atmosphère ont été largement dépouillées, ne laissant qu’un rocher stérile que peu daignent visiter.

 

 

OBERON VI

Même avec son noyau de roche, cette naine gazeuse n’a pas grand chose comme ressources récoltables.

 

 

OBERON VII

Considéré comme l’un des rares spectacle apaisant dans tout le système Oberon, cette géante gazeuse de type IV, composée de monoxyde de carbone, contient une haute présence de métal alcalin, lui donnant une couleur tamisée agréable.

 

 

OUÏ-DIRE

« La chose la plus précieuse que quelqu’un puisse embarquer du système Oberon sont les Urieliens. Pour s’en échapper. »

– Dicton Urielien

« Face à une telle menace, nous ne pouvons nous permettre de faire une distinctions entre ceux qui font partie de l’Empire et ceux qui n’en font pas. C’est seulement nous contre eux. L’humanité contre les Vanduul. »

– Amiral Bishop, Communication à l’Imperator Costigan, 2946


Source de cet article | Traduit par Hawk, relu par Silkinael, Fougère
©2016 www.starcitizen-traduction.fr — (CC BY-SA 3.0)

 

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