Oskar Gruber n’allait pas abandonner de si tôt. Serge Michaels avait fait de son mieux pour convaincre Gruber que continuer son enquête était futile, mais il refusa d’abandonner son idée de retrouver l’histoire du Cutlass récupéré. Et c’est ainsi que Gruber se retrouva au dessus de Lorona, au centre de correction et de réhabilitation impérial, mieux connu sous le nom de Orbital Super Max. Ca avait un joli nom, mais ne nous trompons pas, c’était bien une prison. Gruber fut surpris par la facilité avec laquelle il avait eu un rendez-vous pour visiter l’un des prisonniers. Les officiels ne semblaient pas très intéressés par le fait qu’il veuille voir James Quister. Les questions qui lui furent posées étaient au mieux de routine, et bientôt Gruber se retrouva assis dans une petite salle de réunion. Un garde attendait avec lui, tandis qu’un second était parti chercher Quister. Quand Quister fut finalement amené dans la pièce, il ne ressemblait pas à ce qu’imaginait Gruber. C’était un homme petit, les cheveux gris; Il était clairement plus âgé que Gruber et il semblerait que la vie carcérale ne l’avait pas empêché de manger à tous les repas. Même s’il était un peu enrobé, Quister avait toujours le look d’un brawler. Ses bras étaient brunis, son nez aplatit mais quand il examina son visiteur, Gruber pensa avoir vu une grande intelligence dans les yeux verts et brillants de Quister. L’ancien pirate marcha vers la chaise à l’opposé de Gruber, posant ses bras à l’arrière de la chaise et fixa du regard Gruber.

 

« Vous savez, ça commence vraiment à tourner à l’obsession, n’est-ce pas ? » Jonas Stark s’étira en arrière sur sa chaise et regarda son membre d’équipage. « Je suis sérieux, Oskar, vous devriez vraiment laisser tomber ».

 

L'escadron Seraphin a répondu a la demande d'aide désespérée du Dr Harroway, afin d'aider la station de raffinage de méteaux de Garron II, contre le clan de pirates Les Scourges. Mais quand les trois mercenaires sont parti affronter les scourges, Shen détruisi brutalement le Hornet de son Leader. Lott est maintenant face a une difficile décision...

 

Les pirates connus comme "the Scourge" reviendrons quand la station de raffinage du métal de Garron III aura terminé son processus de raffinage, Harroway et le reste des habitant avais moins de trois mois pour trouver un espoir de salut. Les membres restant de l'escadron Seraphin, devenu maintenant une équipe de mercenaires, pouvait être cet espoir. Le soleil a un long cycle sur Vega II mais le ciel était parsemé de rayon iridescent d'une nuence de violet et de vert. Armitage, Shen et Lott écoutaient, pendant que le Dr Harroway expliquait la situation en détail, décrivant parmis beaucoup de choses Oren Vik et les autres Scourges, le nombre de navires ayant participé au raid et leurs type, et le délais avant leur retour (a présent deux mois, heure de Garron). Parfois, Harroway arretait de parler et regardais les trois hommes.

 

La station de raffinage sur Garron III avait débuté comme dans un rêve. Tom Harroway était né avec un esprit étroit. A dix ans, sa tentative de reconfigurer le système électrique du processeur de sa maison résulta en une surcharge des circuits, un chien brulé, et des parents furieux. Il venait de réaliser que la science était le langage de l'univers et tout ce qu'il voulait c'était parler couramment ce langage.

 

La douzaine d’entre nous qui avait réussi à atteindre la plate-forme de chargement en vie devait attendre dans le noir pendant que les treize autres s’étouffaient dans leur propre sang. Le son qu’ils émettaient était horrible et humide, et personne n’osa parler avant qu’il ne s’arrête.

 

Se retrouver en charge d’une armée de prisonniers fraîchement évadés n’était pas aussi glorieux que ce qu’on aurait pu le croire. Non que je ne me le sois déjà représenté, mais lorsque vous êtes assigné à, disons, la surveillance des prisonniers, votre imagination s’emporte quelque peu. À présent, à cause d’une attaque de pirates ayant tué tous les officiers supérieurs de la station, l’ordinateur de bord avait placé la psy de la prison aux commandes, et étant son seul patient gradé, je me retrouvais avec une certaine autorité.

 

Le feu se propageait à travers les conduites de câbles des sous-plafonds du bloc de haute sécurité, brûlant si fort que le plastique des tableaux de bord commençait à fondre sur les murs. L’épaisse fumée noire qui se répandait dans le couloir me faisait penser à de l’encre qui se diffuse dans l’eau.

 

La guerre est une question de psychologie. Vous entrez dans une pièce, parfois par choix, ou alors parce que vous vous êtes fait prendre à détourner du matériel médical à l’infirmerie des prisonniers, et êtes contraint à rester assis en face de l’ennemi pendant qu’il tente, par tous les moyens, de rentrer dans votre tête.

 

« Vous ! »

La vraie Angela s'était visiblement remise de ses émotions alors qu'elle pointait un doigt accusateur vers le technicien numéro deux, son hurlement renfermait des mois -- peut-être des années -- de fureur et de mépris refoulés.